Jean-Paul Dussol, Jean-Michel Mouillac, Jacques Eutrope et Patrick Delfour, anciens joueurs du Stade Belvésois, ont tenu à réagir après la garde à vue, mardi à Sarlat, du président du club de rugby, Christophe Castagnié (lire « Sud Ouest » d'hier et de mercredi).
D'abord, ils ne souhaitent pas « commenter, et encore moins juger, des faits auxquels nous n'avons pas assisté, la justice et la police sont là pour faire leur travail [...]. Nous condamnons fermement toutes violences qui auraient été faites par qui que ce soit du club de Belvès ou par d'autres personnes extérieures au club ».
Mais ils s'avouent « indignés ». « On ne supporte plus cet acharnement contre le Stade Belvésois et les amalgames qui sont faits autour. On ne supporte plus de voir un club entier sali quand deux ou trois personnes ont affaire à la justice. On ne supporte plus de voir mélangées plusieurs affaires concernant des individus différents, voire même n'évoluant plus dans le club. Tout ça nuit fortement au club et même au village. C'est la réputation de plus de 100 gamins de l'école de rugby, des juniors et des cadets, des éducateurs bénévoles, des dirigeants et des supporters qui est entachée. On ne supporte plus l'intervention de certains politiques dans ce genre d'histoire. On ne supporte plus aussi que personne n'ait parlé d'une commission Action sociale, créée par les dirigeants du club pour aider, soutenir et guider les jeunes. Et surtout on ne supporte plus l'injustice… »